dimanche 2 juin 2013

Le Livre du Dimanche Soir


Onze voix, onze personnages racontent la fin de l'amour.
Comment tout cela est-il arrivé ? Agacements, baisers distraits, affrontements, histoires ratées avant d'avoir commencé, c'est le couple mis à nu, sans les artifices de la fiction. Le couple déchiré et meurtri, quand l'autre n'est plus désiré ou qu'il ne nous désire plus. Quand la conversation amoureuse fait place au monologue et aux reproches. On ne se supporte plus, on ne rêve plus ensemble, on va se séparer. On va parler aux enfants. Ou bien on pense rattraper le temps perdu et on se tait pour éviter le naufrage. La fin de l'amour c'est aussi la disparition de l'être aimé à qui l'on parle seul dans le noir et sans lequel on ne sait plus où est sa place.

Ces histoires nous sont familières, nous y retrouvons nos petits arrangements, nos déceptions, notre violence aussi. C'est la vie ordinaire des hommes et des femmes qui tentent, depuis des siècles, l'aventure de l'amour.

lundi 27 mai 2013

Cannes 2013

Vive le cinéma et merci pour ce beau palmarès à Cannes j'ai hâte de voir "la vie d'Adèle", la BD était très excellente.






dimanche 26 mai 2013

Le Livre du Dimanche Soir

Le narrateur passe l’été en famille, avec sa femme et leurs jumelles de sept ans, dans leur maison normande au bord de la mer. Il rencontre par hasard Alice, une vieille dame abrupte et bienveillante à la fois, volontiers malicieuse. Il lui rend visite à plusieurs reprises et une attente semble s’installer : l’homme est en vacances, vacant pour ainsi dire, intrigué et attiré malgré lui ; Alice a des choses à raconter, qu’elle n’a jamais pu dire à personne, des souvenirs qui n’attendaient que lui pour remonter à la surface et s’énoncer. Tout commence par un voyage à New York qu’elle a effectué dans sa jeunesse, en 1941, en compagnie de son père photographe et d’André Breton. Ensemble, ils ont approché les Indiens hopi d’Arizona, dont l’art et les croyances les ont fascinés… Dans l’or du temps plonge au plus intime de ses personnages par petites touches, l’air de rien. Hommage à la figure d’André Breton et à la culture sacrée des Indiens hopi, ce magnifique roman célèbre les rencontres exceptionnelles, celles qui bouleversent l’âme et modifient le cours des existences.

dimanche 19 mai 2013

Le Livre du Dimanche Soir

Si le style, c’est l’homme, le rythme, c’est Christian Gailly. À 59 ans, ce romancier dont le nom est indissociable des éditions de Minuit où il a toujours publié, signe avec Un soir au club un onzième roman qui prend pour toile de fond une passion de toujours, le jazz. Mais qui dit passion dit ambiguïté. Car, autant le savoir, Christian Gailly fut jadis saxophoniste, un peu comme le personnage central de son roman fut pianiste avant de tout abandonner et de devenir ingénieur chauffagiste. Oui. Jusqu’à ce jour où tout bascule. Où le poids du temps s’abolit dans la grâce d’un soir. Un soir en province en bord de mer. Un soir où le jazz et l’amour se font de nouveau tentation. Un soir au club, loin de Suzanne qui attend son époux à Paris...
Entre swing narratif, traité de la passion artistique et amoureuse, parabole sur le sacrifice et farce noire, le dernier – et magnifique – roman de Christian Gailly, se donne à lire comme un autoportrait décalé, le récit d’une résurrection et d’une libération. Comme quand on pose ses mains sur le clavier d’un piano après des années de mensonge à soi-même. Un soir au club, encore et toujours.

dimanche 12 mai 2013

Le Livre du Dimanche Soir



Après le décès de sa soeur Sagrario suite à une longue maladie, ses parents envoient Natalia, l’aînée, passer l’été à aider ses cousins Roberto et Irlanda à restaurer la vieille maison familiale. D’abord fascinée par sa si parfaite cousine, la rêveuse et fantasque Natalia tente de s’ériger à sa hauteur et de grandir. Mais les stratagèmes d’Irlanda et leur trop grande divergence de caractères ne risquent-t-ils pas de transformer cette fascination en haine ?

dimanche 5 mai 2013

Le Livre du Dimanche Soir

Londres, 1875. Quelque part dans Church Lane, à l'écart du tumulte de ce quartier sordide, une jeune fille attend. Elle s'appelle Sugar, elle a dix-huit ans. C'est une prostituée d'un genre particulier : sa beauté, sa vivacité, son intelligence - elle sait lire, écrire et pratique l'art de la conversation - semblent la promettre à un destin différent. Elle est remarquée par un riche parfumeur, William Rackham, qui fait d'elle sa maîtresse. William Rackham est ambitieux. Pour maintenir son train de vie et échapper aux humiliations financières que lui inflige son père, il doit encore gravir quelques échelons. Et puis il y a sa femme, Agnes, une grande bourgeoise neurasthénique qui ignore tout du mal qui la ronge. Ensemble, Sugar et William décident de braver les interdits et de vivre une vie plus conforme à leurs grandes espérances, loin du bordel et de la médiocrité petite-bourgeoise. Y parviendront-ils ? Utilisant toutes les ressources du roman victorien, Michel Faber a fait de cette histoire un livre extraordinairement moderne. La misère des classes populaires, l'arrogance de la bourgeoisie, la crise des moeurs soumises à une morale sexuelle répressive forment un tableau grouillant de vie, de conflits et de passions à l'arrière-plan des destins croisés de Sugar et William.

dimanche 28 avril 2013

Le Livre du Dimanche Soir


Eva cultive ses rosiers. À cinquante-six ans, elle a une vie bien réglée qu’elle partage avec Sven. Quelques amies, des enfants, et une vieille dame acariâtre dont elle s’occupe. Le soir, lorsque Sven est couché, Eva se sert un verre de vin et écrit son journal intime. La nuit est propice aux souvenirs, aussi douloureux soient-ils. Peut-être aussi la cruauté est-elle plus douce lorsqu’on l’évoque dans l’atmosphère feutrée d’une maison endormie. Eva fut une petite fille traumatisée par sa mère, personnage fantasque et tyrannique, qui ne l’a jamais aimée.
Très tôt, Eva s’était promis de se venger. Et elle l’a fait, avoue-t-elle d’emblée à son journal intime.
Un délicieux mélange de candeur et de perversion.