Si le style, c’est l’homme, le rythme, c’est
Christian Gailly. À 59 ans, ce romancier dont le nom est indissociable
des éditions de Minuit où il a toujours publié, signe avec Un soir au club un
onzième roman qui prend pour toile de fond une passion de toujours, le
jazz. Mais qui dit passion dit ambiguïté. Car, autant le savoir,
Christian Gailly fut jadis saxophoniste, un peu comme le personnage
central de son roman fut pianiste avant de tout abandonner et de devenir
ingénieur chauffagiste. Oui. Jusqu’à ce jour où tout bascule. Où le
poids du temps s’abolit dans la grâce d’un soir. Un soir en province en
bord de mer. Un soir où le jazz et l’amour se font de nouveau tentation.
Un soir au club, loin de Suzanne qui attend son époux à Paris...
Entre swing narratif, traité de la passion artistique et amoureuse, parabole sur le sacrifice et farce noire, le dernier – et magnifique – roman de Christian Gailly, se donne à lire comme un autoportrait décalé, le récit d’une résurrection et d’une libération. Comme quand on pose ses mains sur le clavier d’un piano après des années de mensonge à soi-même. Un soir au club, encore et toujours.
Entre swing narratif, traité de la passion artistique et amoureuse, parabole sur le sacrifice et farce noire, le dernier – et magnifique – roman de Christian Gailly, se donne à lire comme un autoportrait décalé, le récit d’une résurrection et d’une libération. Comme quand on pose ses mains sur le clavier d’un piano après des années de mensonge à soi-même. Un soir au club, encore et toujours.
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